Electrolux BCC-9E Bedienungsanleitung Seite 34

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LeMonde Job: WPA1610--0004-0 WAS SPA1610-4 Op.: XX Rev.: 14-10-99 T.: 23:26 S.: 111,06-Cmp.:15,09, Base : LMQPAG 01Fap: 100 N
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: 1243 Lcp: 700 CMYK
DÉPÊCHES
a COUP DUR. John Leslie, centre de l’équipe écossaise, est forfait pour
le reste de la compétition. Le n
o
12 est sorti sur une civière lors du match
Ecosse-Afrique du Sud (29-46), le 3 octobre, souffrant d’une entorse à la
cheville gauche qui l’empêche désormais de reprendre sa place. L’équipe
au chardon, qui rencontrera l’Espagne, samedi 16 octobre, aligne treize
nouveaux joueurs par rapport à celle des deux rencontres précédentes.
Les titulaires sont mis au repos avant le match de barrage du mercredi
20 octobre, vraisemblablement contre l’Argentine.
a RÉFÉRENCE. L’entraîneur des Tonga, Dave Waterston, a décrit le
drop victorieux de l’arrière Sateki Tu’ipulotu à la dernière minute du
match contre l’Italie, le 10 octobre, comme « le pied de Dieu ». Une ré-
férence à la « main de Dieu » du footballeur argentin Diego Maradona
il avait marqué de la main face à l’Angleterre lors de la Coupe du
monde 1986 au Mexique. La remarque n’est pas anodine, car les Anglais
rencontreront les Tonguiens, vendredi 15 octobre, pour un match décisif.
a SABLE. Le secret de Neil Jenkins est-il découvert ? Le meilleur buteur
du monde pose son ballon sur le meilleur sable du monde, selon un fan
de l’équipe galloise, Denzil Griffiths, qui le lui fournit. Avant chaque par-
tie, Denzil Griffiths en ramasse quelques seaux sur une plage de Tenby,
sur la côte galloise. « Nous avons le meilleur buteur et le meilleur stade,
alors il nous faut le meilleur sable », explique-t-il.
a CONTRADICTION. L’Espagnol José Miguel Villau a reçu un avertisse-
ment dans le match face à l’Afrique du Sud (6-47, le 10 octobre), après
avoir été cité à comparaître devant la commission de discipline pour un
coup de poing donné à un Uruguayen (le 2 octobre). Le deuxième-ligne
est actuellement objecteur de conscience, un statut permettant à ceux
qui rejettent la violence de ne pas faire leur service militaire. « Je ne fais
pas cela par philosophie, explique-t-il, mais juste pour éviter les neuf mois
de service. »
IV / LE MONDE / SAMEDI 16 OCTOBRE 1999 LA COUPE DU MONDE DE RUGBY 1999
Mortelles mêlées
QUI, aujourd’hui, a gardé la
mémoire de la mêlée à l’an-
cienne ? Comment parler aux
plus jeunes de ces joutes pro-
grammées qui empruntaient au-
tant aux jeux de la force basque
qu’à la rouerie anglaise ? Souve-
nons-nous. Le stade faisait si-
lence quand les deux premières
lignes se toisaient, puis grognait
de plaisir à l’instant du contact.
Le spectateur savait, certes, qu’il
ne saurait rien, jamais, des se-
crets de famille de ce monstrueux
mariage, mais le stade savait dé-
crypter l’essentiel. Il y avait, lors
de la première rencontre, l’avan-
cée ou le recul de quelques centi-
mètres qui signaient presque
toujours l’issue du match.
C’était le défi de la confronta-
tion réclamée à cinq mètres de
l’en-but, le travail de sape du Mi-
notaure de droite ou de la caria-
tide de gauche, les tricheries et la
permissivité de l’arbitre, l’écrou-
lement décidé ou subi (qui saura
jamais ?), les mots tendres mur-
murés entre hommes, les pre-
mières lignes brutalement rele-
vées pour de nouveaux échanges,
au poing.
Souvenons-nous. La télévision
ne s’était pas encore invitée au
stade. Le demi de mêlée crucifi-
cateur se devait d’introduire de
manière perpendiculaire et la
balle pouvait être subtilisée par
le talonneur adverse, geste de
voltige, toujours à haut risque,
toujours de grande beauté. La
mêlée, alors, était vivante, un es-
pace d’incertitude, centre mou-
vant de gravité, toupie ludique,
porte toujours ouverte sur le ha-
sard.
Aujourd’hui, les talonneurs ne
jouent plus de leur bassin, pas
plus qu’ils ne se servent de leurs
talons, et on laisse les demis de
mêlée introduire dans les profon-
deurs des deuxièmes lignes. A
cette stérilisation imposée au
nom du spectacle s’est ajoutée la
réduction de leur nombre : des
quarante de l’après-guerre, on
est tombé à moins de vingt.
Comment s’étonner que cette
mêlée moribonde n’intéresse
plus, que le stade ne vibre plus à
l’heure de la rencontre ? Et com-
ment ne pas voir là la fuite du XV
vers le XIII, l’appauvrissement ir-
rémédiable d’un sport que l’on
veut réduire au spectacle profes-
sionnel ?
La nostalgie est bien belle, di-
ra-t-on, mais au moins la mêlée
est-elle devenue plus sûre, moins
palpitante peut-être, mais moins
dangereuse aussi. Voire. Si la
musculation à outrance du rugby
de haut niveau fait qu’elle n’est
plus source de blessures, la mêlée
est devenue une des phases de
jeu les plus à risque lorsque le
rugby est pratiqué, dans les séries
inférieures du championnat, par
ceux qui veulent jouer à la ma-
nière de ce qu’ils voient sur leur
écran de télévision.
On a, ces dernières années,
modifié les règles pour les plus
jeunes et les divisions régionales
en interdisant de pousser et en
préconisant une série de mesures
préventives. Pour autant on
continue, en France, de recenser
un nombre élevé d’accidents très
graves, parfois mortels, touchant
les vertèbres cervicales et plus
généralement la colonne verté-
brale. Conscient du caractère
inacceptable de cette situation, le
docteur Jacques Mombet, pré-
sident de la commission médi-
cale de la Fédération française
de rugby (FFR), tente depuis
plusieurs années d’organiser la
parade.
« Nous avons certes pris des me-
sures d’urgence, mais ces der-
nières se révèlent tragiquement in-
suffisantes », explique-t-il. Mais le
docteur Mombet est aussi deve-
nu la cible d’une secte étrange,
celle des piliers de l’ancien
temps, qui sont prêts à tout pour
que l’on ne vole pas trop vite ce
qui leur reste de souvenirs.
INTERNET
www.mindworks.fr/e-rugby/
POUR BEAUCOUP d’adeptes du
rugby, il a bien fallu déchanter,
accepter de n’être qu’un modeste
joueur du dimanche ou, pis encore,
un téléspectateur de base. A tous
ceux-là, E-rugby, une simulation
sur Internet, offre la possibilité
d’une délicieuse revanche. Car, sur
ce site, il ne s’agit plus simplement
de disputer des rencontres de haut
niveau : il faut prendre en charge
une équipe sur une saison entière.
On voit d’ici l’amateur se frotter les
mains. Las, E-rugby exige autant
de sacrifices et de persévérance
qu’une carrière de rugbyman dans
le monde réel. Quand il pénètre sur
le site, l’internaute n’est pas au
bout de ses peines. Il y apprend
qu’afin d’atteindre les sommets il
lui faudra passer plusieurs
semaines devant son ordinateur,
pour déjouer les pièges des
championnats réservés aux
débutants. Avant de d’entamer la
compétition, il doit, comme tout
bon manager, constituer à moindre
coût une équipe efficace.
Auparavant, il aura dû décrypter
des tableaux de chiffres donnant
les caractéristiques précises de
chaque joueur.
S’il est parvenu à surmonter les
affres du recrutement, le candidat
émérite aura droit aux joies du
terrain. Mais il sera de nouveau
abreuvé de statistiques qui lui
permettront de corriger
ses erreurs et le guideront,
à coup sûr, vers la tête
du championnat. F. G .
E-rugby est payant.
Pour disputer une saison,
il faut débourser 130 F (20 ¤).
Martin Johnson assume sa mauvaise réputation
Angleterre-Tonga (poule B). Le capitaine anglais au physique impressionnant a été plusieurs fois,
au cours de ses cinquante matches internationaux, montré du doigt pour sa violence
LA PREMIÈRE FOIS que le
grand public anglais a aperçu ce
corps aux dimensions impression-
nantes, c’était en 1997. Un gaillard
taillé comme une armoire à glace
posait nu, une
bouteille dans
la main à la
hauteur du
sexe. La publi-
cité vantait
une marque de
bière et le bon-
homme n’avait
rien d’un joyeux plaisantin. Visage
aplati, menton en galoche, arcades
sourcilières couturées, épais sour-
cils noirs, Martin Johnson affiche
toujours une moue qui assombrit
son visage. Nommé capitaine du
XV d’Angleterre au mois de mai à
la place de Lawrence Dallaglio, cet
homme de vingt-neuf ans pro-
mène une carcasse de colosse :
1,98 m pour 118 kilos.
Martin Johnson, employé de
banque non loin de Leicester, dans
les Midlands, avant de devenir rug-
byman professionnel au Leicester
Tigers, est un avant de devoir, un
deuxième-ligne réputé pour sa
combativité exacerbée, voire une
agressivité parfois débordante.
Ainsi, en novembre 1997, lors d’un
test Angleterre-All Blacks à Man-
chester, il n’hésita pas à assener un
coup de poing à Justin Marshall, le
demi de mêlée des All Blacks.
Après une plainte du staff néo-zé-
landais, celui qui sortait triom-
phant d’une tournée effectuée en
tant que capitaine dans l’hémi-
sphère Sud avec les Lions britan-
niques (sélection des meilleurs
joueurs du Royaume-Uni) écopa
d’une petite semaine de suspen-
sion, laquelle ne calma en rien ses
ardeurs. Quelque temps plus tard,
on le vit labourer de ses crampons
le cou d’un attaquant écossais, le
centre John Leslie, qui avait eu la
mauvaise idée de se retrouver en
position de hors-jeu dans un re-
groupement. C’était en février
1999, à Twickenham, dans le Tour-
noi des cinq nations. Cette fois,
malgré la brutalité du geste, Mar-
tin Johnson ne fut pas sanctionné,
l’action ayant été jugée involon-
taire.
On l’aura compris, le capitaine
anglais n’est pas un tendre, et,
d’ailleurs, ne se revendique pas
comme tel : « Si un de mes équi-
piers se fait agresser, je ne vais pas
rester sans réagir », répond-il à
ceux qui le jugent un peu violent.
John Hart, par exemple, l’entraî-
neur néo-zélandais, affirmait ré-
cemment dans L’Equipe : « Martin
est l’un des meilleurs deuxièmes-
lignes du monde, un des hommes les
plus durs du rugby international.
Mais, parfois, il dépasse les
bornes. »
SOUS LE MAILLOT NOIR
Bien sûr, John Hart garde le sou-
venir de l’agression de 1997 dont
fut victime son demi de mêlée ;
mais il se souvient aussi qu’en
1990, alors qu’il était le coach des
Néo-Zélandais de moins de vingt
et un ans, il avait été favorable-
ment impressionné par l’engage-
ment physique d’un jeune Pommy
(surnom donné aux Anglais en
Nouvelle-Zélande). C’est que, du-
rant deux saisons, Martin Johnson
s’est éloigné de son île natale pour
en rejoindre une autre, aux anti-
podes. Parti trois mois à la décou-
verte du rugby néo-zélandais dans
un club de la province de King
Country, l’international scolaire
anglais de vingt ans y est resté un
an et demi. Il ne fallut pas très
longtemps aux superviseurs de la
Fédération néo-zélandaise de rug-
by pour repérer ce deuxième-ligne
rude au contact et particulière-
ment généreux dans l’affronte-
ment. Et, en juin 1990, l’Anglais
Martin Johnson enfilait le maillot
noir frappé de la fougère argentée
lors d’une tournée en Australie
avec la sélection néo-zélandaise
des moins de vingt et un ans, sous
la houlette de John Hart.
Un peu plus tard, une blessure le
contraint à rentrer en Europe et à
retrouver ses Midlands, où il est né
en 1970. Aujourd’hui, Martin John-
son n’avoue aucun regret. «De
toute façon, même sans cette bles-
sure, j’aurais fini par revenir », dit-
il. Appelé une première fois dans le
XV de la Rose en 1993 pour un An-
gleterre-France à Twickenham,
Martin Johnson a fêté sa cinquan-
tième cape internationale samedi
9 octobre... contre les All Blacks.
Yves Bordenave à Londres
MARTIN JOHNSON
101 points le temps de quelques bières
Huddersfield (poule B). Les habitués du Walkabout, pub néo-zélandais de Londres,
ont tranquillement regardé leurs favoris écraser l’Italie 101 à 3
La seule inconnue de ce match sans suspense résidait
dans l’ampleur de la victoire néo-zélandaise.
REUTERS
L’entraîneur italien
profil bas
L’ampleur de la défaite (101-3)
concédée par les Italiens devant les
Néo-Zélandais a, semble-t-il, frei-
né les ardeurs de Massimo Mascio-
letti, l’entraîneur transalpin. Au
sortir du premier revers essuyé
contre l’Angleterre (67-7), samedi
2 octobre, le technicien avait assi-
milé le tirage au sort des poules à
une « magouille » qui aurait défa-
vorisé les petites équipes, systéma-
tiquement opposées à de grandes
nations du rugby. Après la correc-
tion de jeudi, il s’est contenté de
reconnaître les faiblesses de sa for-
mation : « Les responsables de la
défaite étaient sur le terrain,
c’étaient les joueurs et moi-même. Je
ne me sens pas trahi par les joueurs,
moi aussi je suis impliqué dans cette
défaite. J’assume mes responsabili-
tés. Aujourd’hui, nous avons été ab-
sents au combat, au plaquage. A
partir de là, tout devient difficile. »
L’Italie doit absolument s’aguerrir
puisqu’elle participera, dès 2000, à
ce qui était jusqu’ici le Tournoi des
cinq nations.
COMME LES STADES, la salle
ne se remplit qu’au dernier mo-
ment. Une demi-heure avant le
début de Nouvelle-Zélande - Ita-
lie, match disputé jeudi 14 octobre
sous le soleil du nord de l’Angle-
terre, le pub londonien est
presque désert. Trois maillots
noirs conversent autour d’une
bière, sans hausser la voix. Il faut
tendre l’oreille pour s’apercevoir
qu’ils ne parlent même pas de rug-
by. Il y a donc d’autres sujets de
conversation pour des Néo-Zélan-
dais en ces temps de Coupe du
monde. Une rencontre sans pas-
sion ni enjeu, la victoire promise
d’avance aux hérauts du bout de la
terre et le coup d’envoi fixé à
13 heures (14 heures, heure fran-
çaise), tout pousse une des ser-
veuses au pessimisme. « Les gens
sont trop occupés pour venir », dit-
elle, morose. Et l’Italie n’est pas
l’Angleterre, pourrait-elle ajouter.
Car le choc de Twickenham, same-
di (30-16), avait fait recette.
A deux pas de Covent Garden,
de son marché couvert et de ses
boutiques excentriques, le Walka-
bout est pourtant renommé dans
la petite communauté néo-zélan-
daise de Londres. Celle-ci y vit ses
rencontres entre amis et les
grands rendez-vous de rugby. Ici,
les All Blacks n’ont pas à forcer
leur popularité. L’effigie de Taine
Randell, leur capitaine, trône der-
rière le long comptoir de bois. Une
affiche publicitaire rend hommage
à l’air féroce qu’il cultive pendant
le haka. Les maillots des équipes
australiennes et néo-zélandaises
qui disputent le Super 12, compéti-
tion des provinces de l’hémisphère
Sud, décorent un des murs.
MOUVEMENT EN DEUX TEMPS
Il y a surtout le grand écran et
huit postes de télévision placés
tout autour. Cette batterie
d’images est presque entièrement
dédiée aux hommes en noir, ils
n’ont à redouter que la concur-
rence discrète de leurs voisins aus-
traliens, celle d’une petite touche
de voile et d’un soupçon de foot-
ball. A l’heure du match, il n’y en
aura plus que pour les All Blacks.
On avait tort de s’inquiéter. A
quelques minutes du coup d’en-
voi, telle une brutale ruée
d’avants, un flot d’hommes et de
femmes en noir, à peine troublé
par quelques maillots rouges de
Gallois en goguette, prend posses-
sion du terrain. Parfaitement maî-
trisé, le mouvement est divisé en
deux temps : prise d’assaut du bar,
pour s’approvisionner en boisson,
repli stratégique vers les écrans de
télévision pour ne rien manquer
du spectacle. Les places sont
chères, les supporteurs néo-zélan-
dais exigeants. Au pays où le rug-
by, plus que nulle part ailleurs, ap-
partient à la culture nationale, on
se pique de connaître le jeu. On
demande beaucoup à ses glorieux
représentants. On attend d’eux
qu’ils dominent la rencontre, qu’ils
écrabouillent leurs adversaires.
JONAH LOMU PASSE DEVANT
Sur l’écran, les All Blacks ont
vite fait de répondre à distance à
leurs admirateurs. Ils sont décidé-
ment bien trop forts pour Massi-
mo Giovanelli, le capitaine italien,
et ses coéquipiers. Le compteur
des essais s’affole. Jeff Wilson
brille du feu de mille contre-at-
taques, les avants s’assurent une
possession quasi pleine et entière
du ballon, la cavalerie des rempla-
çants appelés pour la circonstance
s’amuse. A la mi-temps, les
joueurs néo-zélandais ont déjà
inscrit 51 points, dont 6 essais. Les
Italiens sont prêts à rendre l’âme,
incapables d’attaquer, débordés
en défense, déjà inquiets de leur
prochaine entrée dans le Tournoi
des six nations. Les supporteurs en
seraient presque gênés. Les ap-
plaudissements sont de plus en
plus discrets. Seul Jonah Lomu
soulève un enthousiasme una-
nime. Celui-là est donc le roi.
Dans le pub, comme sur la pe-
louse. Sur le terrain, il bouscule les
Italiens, marque des essais d’ailier,
un essai d’avant. Au bar, chacune
de ses actions provoque des rugis-
sements. On l’acclame, on le
chante, héros désigné de la geste
all black.
La fin du match approche. Sur
l’écran, tout devient fou. Les
joueurs en noir ne cessent de mar-
quer. Jonah Lomu troque sa tu-
nique d’ailier au pied léger pour
un maillot de troisième-ligne
centre, arrière soudain devenu
avant, symbole en chair et en
muscles de ce nouveau rugby où il
faut tout savoir bien faire. Dans le
pub ne subsiste qu’une interroga-
tion somme toute mineure. Les
Néo-Zélandais vont-ils passer les
100 points, approcher le record
établi en 1995 face au Japon (145-
17) ? L’ultime essai de la partie,
inscrit par Glen Osborne et trans-
formé par Tony Brown, rompt ce
pauvre suspense. Les All Blacks
ont marqué 101 points aux Italiens.
Dès le coup de sifflet final, le Wal-
kabout se vide peu à peu. Les Néo-
Zélandais de Londres retournent à
leurs affaires. Les All Blacks ont
bien fait leur travail.
Pascal Ceaux à Londres
NOUVELLE-ZÉLANDE 101-ITALIE 3
Poule B. Jeudi 14 octobre. Stade de McAlpine
(Huddersfield, Angleterre). Temps froid. Terrain ex-
cellent. 22 000 spectateurs. Arbitre : M. Fleming
(Eco.)
NOUVELLE-ZÉLANDE
Wilson Osborne, Alatini, Gibson, Lo-
mu – Brown, Kelleher (Duggan, 62
e
) Mika, Ran-
dell (cap) (Cullen, 73
e
), Blowers (Robertson,
59
e
) Jones, Willis (R. Brooke, 79
e
) Feek
(Meeuws, 64
e
), Hammett, Dowd.
14 essais : Wilson (7
e
, 35
e
, 52
e
), T. Brown (22
e
),
Mika (30
e
), Lomu (34
e
, 58
e
), Osborne (38
e
, 80
e
),
Randell (55
e
), Gibson (69
e
), Robertson (72
e
), Cullen
(75
e
), Hammett (78
e
).
11transformations : T. Brown (7
e
, 22
e
, 30
e
, 34
e
,
35
e
, 38
e
, 52
e
, 55
e
, 72
e
, 75
e
, 80
e
).
3 pénalités : T. Brown (5
e
, 15
e
, 40
e
).
ITALIE
Pini Vaccari (Mazzucato, 9
e
), Stoica, Ceppolino,
Zisti Dominguez (Mazzariol, 41
e
), Troncon
Caione (Arancio, 50
e
), Saviozzi, Giovanelli
(cap.) Giacheri, Checchinato (Cristofoletto,
67
e
) – Castellani (Properzi-Curti, 41
e
), Moretti
(Moscardi, 41
e
), Moreno.
1 pénalité : Dominguez (9
e
).
STATISTIQUES
b
Avertissements
Italie : Moscardi (48
e
).
b
Pénalités
24 en faveur de la Nouvelle-Zélande ; 8 en faveur
de l’Italie.
b
Touches
17 pour la Nouvelle-Zélande ; 12 pour l’Italie, dont
4 perdues.
b
Mêlées
14 pour la Nouvelle-Zélande, dont 2 perdues ; 5
pour l’Italie.
b
Possession de la balle
Nouvelle-Zélande : 33 minutes (69 %) ; Italie :
15 minutes (31%).
b
Jeu chez l’adversaire
Nouvelle-Zélande : 30 minutes (59,5 %) ; Italie :
21 minutes (40,5 %).
b
Balles récupérées
8 pour la Nouvelle-Zélande ; 5 pour l’Italie.
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