Electrolux ZC24/10FS Bedienungsanleitung Seite 2

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INTERNATIONAL
LE MONDE / VENDREDI 16 AVRIL 1999
Ahmed Taleb Ibrahimi, ex-candidat à l’élection présidentielle
« Nous ferons tout pour calmer la colère
de ceux qui s’apprêtaient à voter pour nous »
« Le président Zeroual a an-
noncé, mercredi soir, le maintien
de l’élection présidentielle ce jeu-
di 15 avril, malgré le retrait de six
des sept candidats – dont vous-
même. Comment avez-vous réagi
à cette décision du chef de l’Etat ?
Elle confirme que les jeux
étaient faits d’avance. J’avais expli-
qué que si c’était le cas je me re-
tirerais de la course. Je n’ai fait que
tenir ma promesse. Pendant quel-
que temps, ces dernières semaines,
j’ai eu la conviction qu’au sein du
pouvoir il existait un courant en
faveur d’une attitude neutre et un
autre qui appuyait le “candidat dé-
terminé” [NDLR : Abdelaziz Boute-
flika]. J’espérais qu’en fin de
compte le premier courant triom-
pherait, permettant à ces élections
de dégager un président doté
d’une légitimité populaire, capable
donc de gouverner, de trancher et
de remettre chacun à sa place
conformément à la Constitution.
Cela n’a pas été le cas.
– Il y a vraiment eu beaucoup
d’entraves, d’intimidations ?
Au cours des trois derniers
jours, j’ai senti un changement de
climat. Les pressions se sont faites
plus nettes, les moyens de l’Etat se
sont mis à la disposition de ce
“candidat déterminé”, choisi.
Ceux qui ont pour habitude de
nommer le président voulaient
faire comme par le passé. Le chan-
gement de ces quarante-huit
heures, je l’attribue à la surprise
qu’a provoquée chez eux la sym-
biose entre le peuple et les idées
que personnellement j’ai défen-
dues. Il est incontestable qu’ils ont
été surpris par l’accueil enthou-
siaste dans les wilayas [préfectures]
que j’ai visitées.
» J’ai signalé à la télévison qu’il y
avait trois sources de fraude : les
bureaux itinérants, les corps
constitués et, enfin, le volant de
sécurité (3 millions d’électeurs
tombés de je ne sais où). Au cours
de ces trois derniers jours, on a re-
fusé l’accès aux urnes itinérantes à
nos représentants ; dans les corps
constitués mardi, à 8 h 30 du ma-
tin, nos représentants ont été
convoqués pour s’entendre dire
que le vote était clos ; enfin, s’agis-
sant du volant de sécurité, dans
une wilaya, il y avait 250 000 bulle-
tins de vote en faveur du candidat
du pouvoir et seulement 200 000
pour les autres candidats. Voilà la
réalité.
– Après votre retrait collectif,
quelle réponse attendiez-vous du
président Zeroual ?
– Il aurait dû recevoir les candi-
dats qui lui avaient demandé au-
dience. Le communiqué de presse,
ce n’est pas courtois.
– Qui rendez-vous responsable
des fraudes : le chef de l’Etat, l’ar-
mée, les services de sécurité ?
– Le pouvoir dans son ensemble.
Les partisans de la neutralité ont
baissé dans les derniers jours. On
nous a signalé le cas de walis [gou-
verneurs] qui ont chargé les fonc-
tionnaires à l’échelon inférieur
d’agir pour favoriser le candidat
du pouvoir.
– Est-ce qu’au sein du “groupe
des 6” il y a eu des réticences face
au scénario du retrait collectif ?
– Non, très franchement, je n’en
ai pas perçu.
Mouloud Hamrouche, qui
s’est également retiré, estime que
finalement ce qui vient de se pas-
ser est une expérience positive
pour l’Algérie. Vous partagez ce
jugement ?
– Oui, je crois, moi aussi, que
c’est une expérience positive que
l’Algérie vient de vivre, car le pou-
voir s’est dévoilé. Que des candi-
dats aient pu coordonner leur ac-
tion tout au long de ces dernières
semaines l’est également. Cela va
nous permettre de mettre au point
des actions communes à l’avenir.
Vous ne redoutez pas des
troubles dans les jours à venir, un
regain de violence ?
– Nous sommes contre la vio-
lence, nous sommes des gens paci-
fiques. Même si nous décidons
d’une marche de protestation ven-
dredi, elle sera pacifique. Nous fe-
rons tout pour calmer la colère et
la déception de ceux qui s’apprê-
taient à voter pour nous.
– Et maintenant qu’allez-vous
faire ? Créer un parti politique ?
Nous verrons dans les jours à
venir. Ma réflexion a commencé. Je
donnerai ma réponse fin avril. »
Propos recueillis par
Jean-Pierre Tuquoi
Un « mode d’emploi de la fraude » électorale
QUATRE CANDIDATS Hocine Aït Ahmed, Ah-
med Taleb Ibrahimi, Mouloud Hamrouche, Abdallah
Djaballah – ont publié, mercredi 13 avril, un communi-
qué, repris par la presse algérienne, expliquant le pro-
cédé de la « fraude électorale ».
– Dépôt dans les préfectures de bulletins de vote de
tous les candidats avec « un nombre plus élevé (de 25 %
supérieur) pour le candidat du pouvoir » ;
– récupération, il y a quelques jours, par des per-
sonnes « spécialement désignées des bulletins en surplus
du candidat du pouvoir au niveau des wilayas [préfec-
tures] pour leur distribution sur les bureaux de vote ci-
blés » ;
– le jour du vote, jeudi 15 avril, « les agents de sécuri-
té, les gardes communaux et les Patriotes [milices d’au-
todéfense] ont reçu instruction de multiplier les entraves
aux représentants des candidats par le biais d’un
“contrôle rigoureux” d’identité à l’entrée des bureaux de
vote de manière à les contraindre à y pénétrer en re-
tard ». Les chefs de bureau « auront déjà bourré [les]
urnes » ;
– dans certains bureaux il est prévu de provoquer
« des incidents plus ou moins graves qui permettront [... ]
aux services concernés d’intervenir en vue de permettre à
d’autres personnes [... ] d’ouvrir l’urne et de la bour-
rer»;
– dans d’autres bureaux, « il a été retenu tout simple-
ment de remplacer l’urne par une autre et de faire signer
un procès-verbal préétabli aux représentants des candi-
dats ».
Par ailleurs, en France, selon les informations du
Monde, aucune fraude massive n’avait été détectée,
mercredi soir. Mais les motifs de mécontentement ne
manquaient pas, selon les représentants de certains
candidats : présence de nombreux policiers algériens
en civil (armés) dans les bureaux de vote contraire-
ment aux engagements pris par la commission char-
gée du suivi des élections ; refus de vote opposé aux
électeurs barbus (donc supposés islamistes) ou à ceux
originaires de régions réputées hostiles à M. Boutefli-
ka, même munis de leur carte d’électeur ; dans les bu-
reaux de vote, relégation des observateurs des partis à
l’écart des urnes...
Selon un militaire qui a contacté Le Monde mercredi
après-midi, dans les casernes, ses collègues étaient te-
nus, une fois sortis de l’isoloir, de remettre à leur supé-
rieur les six bulletins non utilisés. Moyennant quoi, il
était aisé de savoir pour quel candidat ils avaient voté.
A Alger : « Le pouvoir ne pourra pas imposer
ce qu’il veut sans véritable résistance »
TRÈS TÔT dans la journée de
mercredi, le siège du Front des
forces socialistes (FFS) est grouillant
d’animation. Des dizaines de mili-
tants du parti de Hocine Aït Ahmed
sont là, mêlés à la presse algérienne
et étrangère. Des voitures indivi-
duelles et des bus collectifs arrivent,
chargés d’hommes en colère. Un
vieil homme demande à voir un res-
ponsable. Il proteste : « Dans le bu-
reau de vote, ils ont laissé rentrer le
représentant de MSP [Mouvement
de la société pour la paix, islamiste,
progouvernemental], du FLN et
d’Ennahda. Moi, ils m’ont dit que
mon nom ne figurait pas sur la liste. »
Des cadres du FFS enregistrent les
récits et rédigent les rapports. Des
jeunes n’y vont pas par quatre che-
mins pour dire toute leur haine
pour ce « régime de dictature ».
On évoque un possible retrait des
candidats, à commencer par celui
de Mokdad Sifi. C’était déjà une
énorme surprise de l’avoir retrouvé
la veille avec les cinq autres candi-
dats qui, eux, avaient fait de la ques-
tion de la « fraude » un de leurs
principaux axes de campagne. Le
compter dans une rébellion décla-
rée au pouvoir provoque l’incréduli-
té.
A 11 h 30, au PC de campagne de
Mouloud Hamrouche, le candidat
réformateur, l’atmosphère est au
combat. Les partisans de l’ancien
chef de gouvernement dénoncent la
fraude et estiment que les autres
candidats ne doivent pas la caution-
ner. Mouloud Hamrouche est très
critique à l’encontre du système,
sans pour autant annoncer son re-
trait de la course.
Retour au siège du FFS, devenu
quartier général de la contestation.
Les militants ont continué d’affluer
pour apporter les « preuves de la
fraude ». Vers 13 h 30, arrivent les
« présidentiables ». La rumeur
court : « Sifi ne viendra probable-
ment pas. » Pourtant, à 14 h 30, il est
là avec les autres.
« LA FIN DE QUELQUE CHOSE »
Les candidats montent sur l’es-
trade. L’islamiste Abdallah Djabal-
lah lit le communiqué du retrait en
langue arabe et Djamel Zenati, di-
recteur de campagne du FFS, la ver-
sion française. Les journalistes algé-
riens applaudissent sous les yeux
surpris des militants et des partisans
des autres candidats. « Pour la pre-
mière fois, on a le sentiment que le
pouvoir ne pourra pas imposer ce
qu’il veut sans véritable résistance »,
dit un journaliste. Quelqu’un re-
marque que, Aït Ahmed mis à part,
les cinq autres candidats sont tous
issus du système contre lequel ils se
rebellent. « C’est bien la fin de quel-
que chose. Et c’est tout un symbole de
les retrouver chez le plus ancien op-
posant au pouvoir militaire », dit un
participant.
M’hamed Yazid, vieux routier du
mouvement national, est très en-
touré. Malgré son âge, il s’était en-
gagé avec vigueur dans la cam-
pagne en faveur de Mouloud
Hamrouche. Il a repris sa plume
pour pourfendre le système. On lui
doit déjà le concept de « cabinet
noir » à la tête du pays, qui vient
s’ajouter à celui très en vogue de
« mafia politico-financière ». Yazid
défend l’option du retrait, retrouve
des airs du révolutionnaire de jeu-
nesse : « Si la démocratie ne vient
pas par les urnes, elle sera prise en
charge par la rue. »
Pendant ce temps, la télévision al-
gérienne a diffusé en boucle une
bande-annonce du discours de Lia-
mine Zeroual. Comme si de rien
n’était. Rien sur l’annonce du retrait
du « groupe des six ». Mais, comme
les Algériens sont branchés sur les
chaînes étrangères (arabes et fran-
çaises), ils savent déjà que l’élection
ne se déroulera pas de la manière
prévue par le pouvoir. Quelques
voitures commencent à sillonner les
rues de la capitale en appelant les
habitants à ne pas aller voter jeudi.
D’autres voitures, de la police
celles-là, se retrouvent dans le
centre-ville, toutes sirènes dehors.
Au cas où... Mais la nuit sera calme.
(Corresp.)
LES BUREAUX de vote ont nor-
malement ouvert, jeudi 15 avril à 8
heures, sur l’ensemble du terri-
toire algérien mais dans un
contexte inédit puisque six des
sept « présidentiables » ont retiré
collectivement leur candidature,
mercredi après-midi en raison des
« fraudes » observées, selon eux,
dans les bureaux de vote déjà ou-
verts au Sahara et, surtout, dans
les casernes. Ces manipulations
bénéficieraient à Abdelaziz Boute-
flika, considéré comme « le candi-
dat du pouvoir ».
La Constitution ne prévoyant
pas le cas de figure d’un désiste-
ment de dernière minute, les quel-
que 18 millions d’électeurs auront
donc toujours sept bulletins diffé-
rents à leur disposition mais un
seul candidat véritable, M. Boute-
flika. L’élection, dès le premier
tour, de l’ancien ministre des af-
faires étrangères de Boumediène,
candidat unique dans les faits, ne
fait donc plus guère de doute.
Comme dans les années Boume-
diène, la seule inconnue du scru-
tin, dont les résultats devraient
être connus dans la nuit de jeudi à
vendredi, réside dans le taux de
participation.
La crise couvait en fait depuis
mardi lorsque quatre candidats (le
socialiste Hocine Aït Ahmed, le ré-
formateur Mouloud Hamrouche,
Ahmed Taleb Ibrahimi, soutenu
par l’ex-Front islamique du salut,
et l’islamiste Abdallah Djabal-
lah) dénoncèrent dans un texte
commun, et exemples à l’appui
(lire ci-dessous) « la volonté du pou-
voir de procéder à une fraude mas-
sive du scrutin ».
UNE DOUBLE DEMANDE
Le lendemain, les accusations se
faisaient plus précises et deux can-
didats supplémentaires les repre-
naient à leur compte : Youcef El
Khateb, un héros de la guerre d’in-
dépendance, et, plus inattendu,
Mokdad Sifi, un ancien premier
ministre du président Zeroual.
« Une opération de fraude [a]
commencé [malgré] les garanties et
les engagements donnés par la pré-
sidence de la République et le chef
d’Etat-major de l’armée [le général
Mohamed Lamari] », affirmaient-
ils. Elle concernait, selon eux, les
bureaux de vote itinérants (desti-
nés aux populations nomades du
Sahara), ouverts depuis lundi, et, à
une échelle plus vaste, les bureaux
de vote spéciaux, ouverts mardi
dans les casernes pour les forces
armées (ainsi que la gendarmerie,
la police).
Le constat du « groupe des six »
s’accompagnait d’une double de-
mande : l’annulation de ces pre-
mières opérations de vote (mais
pas de celles en cours à l’étran-
ger) et une rencontre avec le pré-
sident Zeroual. Les candidats dé-
cideraient ensuite d’une « position
finale » sur l’attitude à adopter. Les
rumeurs d’un retrait collectif
commençaient à prendre consis-
tance.
Le chef de l’Etat a pris la menace
à la légère. « Les candidats dispo-
sant légalement de tous les moyens
leur permettant de faire valoir et de
défendre leurs droits, la demande
d’audience sollicitée [...] est mani-
festement sans objet », faisait valoir
un communiqué publié par la pré-
sidence, mercredi en fin de mati-
née. Même son de cloche au mi-
nistère de l’intérieur, l’on
rejetait « catégoriquement » les al-
légations des contestataires. Toute
fraude sera « sanctionnée », a dit
et répété le ministre, Abdelmalek
Sellal. La démarche des six, selon
le ministère de l’intérieur, a pour
objectif de « semer le doute sur l’at-
titude des responsables gouverne-
mentaux, d’induire en erreur l’opi-
nion publique et de porter un coup
à une élection qui se déroulera dans
l’ordre et la transparence ».
UN « NON-ÉVÉNEMENT »
C’était aller un peu vite en be-
sogne. Car quelques heures plus
tard, à l’issue d’une réunion au
siège du Front des forces socia-
listes (FFS) où ne manquait que
M. Aït Ahmed (qui se remet en
Suisse d’une malaise cardiaque),
les six mettaient leur menace à
exécution en annonçant leur « re-
trait collectif » ainsi que « la non
reconnaissance de la légitimité des
résultats ». A la surprise générale,
même M. Sifi – membre dirigeant
du Rassemblement national dé-
mocratique (RND), le parti du pré-
sident Zeroual – signait le texte. La
crise venait d’éclater. L’Algérie
était en train de vivre un étrange
coup d’Etat renversé.
Dans le quartier chic de Hydra,
au siège de la permanence de
M. Bouteflika – à deux pas du QG
de campagne du FFS –, tout était
calme après l’annonce de cette
« désertion » générale. Il faudra at-
tendre quelques heures avant que
l’équipe de l’ancien chef de la di-
plomatie réagisse au désistement
des autres candidats. C’est un
« non-événement », affirme un
proche de M. Bouteflika.
Un « non-événement » qui va
pourtant amener le chef de l’Etat à
intervenir à la télévision nationale
à 20 heures. Pour annoncer quoi ?
Une annulation du scrutin ? Son
report ? Son maintien ? Interrogé
par la presse, le réformateur Mou-
loud Hamrouche conseillait au
président Zeroual de reporter le
scrutin. « A partir du moment où les
candidats ont décidé de se retirer, il
n’y a plus de compétition et donc
plus d’élection », expliquait l’an-
cien premier ministre. Mieux valait
donc un nouveau scrutin. « On de-
mandera d’autres garanties, on pro-
posera d’autres mécanismes de
contrôle pour permettre à la popu-
lation de s’exprimer librement et de
choisir librement son président »,
expliquait-il.
Ce ne sera pas l’option retenue
par le chef de l’Etat – et les mili-
taires qui dirigent le pays. Les
traits figés, s’exprimant d’un ton
ferme, le président Zeroual, en
une petite dizaine de minutes, va
annoncer que tout continue
comme si de rien n’était. « Ces
élections se tiendront dans des
conditions de transparence, d’équi-
té et d’ouverture [...]. J’ai décidé que
le processus suivra son cours jus-
qu’au parachèvement de toutes ses
phases », martèle-t-il avant d’ap-
peler les Algériens à aller voter
« en force » jeudi.
Suivront-ils la consigne prési-
dentielle ? Jeudi matin, à l’ouver-
ture du scrutin, les bureaux de
vote de la capitale étaient quasi
déserts. Les rues d’Alger ne de-
vraient pas l’être, en revanche,
vendredi pour la marche organisée
par les candidats qui se sont retirés
de la compétition.
J.-P. T.
ALGÉRIE
Le vote pour l’élection
du successeur du président Zeroual a
commencé jeudi 15 avril à 8 heures.
Le résultat devrait être connu dans la
nuit de jeudi à vendredi. b LA
VEILLE, six des sept candidats avaient
annoncé leur retrait de la compéti-
tion, dénonçant les « fraudes » rele-
vées dans les bureaux de vote itiné-
rants et spéciaux destinés aux
populations nomades et aux forces
armées, au profit, selon eux, de
l’élection d’Abdelaziz Bouteflika,
considéré comme le « candidat du
pouvoir », qui reste désormais seul
en lice. b UNE MARCHE de protesta-
tion devrait être organisée, vendredi
après-midi à Alger, par divers partis
de l’opposition. b « NOUS AVONS
fait savoir que des élections libres et
justes étaient un élément décisif du
processus de réformes politiques en
Algérie », a déclaré mercredi le dé-
partement d’Etat américain. (Lire
aussi notre éditorial page 19.)
Le retrait de six candidats entache la légitimité de l’élection présidentielle
MM. Ahmed Taleb Ibrahimi, Mouloud Hamrouche et Hocine Aït Ahmed ont justifié leur décision par l’existence de « fraudes massives ».
Resté seul candidat déclaré, Abdelaziz Bouteflika devrait être élu dès le premier tour qui a lieu ce jeudi 15 avril
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