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CULTURE LE MONDE / VENDREDI 16 AVRIL 1999 / 35
La sobriété exigeante de la soprano finlandaise Soile Isokoski
Robert Schumann : Liederkreis
op. 39, Frauenliebe und Leben op.
42 – Jean Sibelius (3 mélodies),
Richard Strauss (3 lieder), Soile
Isokoski (soprano), Marita Viita-
salo (piano).
COMÉDIE DES CHAMPS-
ÉLYSÉES, le 12 avril, 20 h 30.
Lundi 12 avril, la Comédie des
Champs-Elysées proposait le sep-
tième volet de sa série consacrée
au corpus vocal de Schumann. La
soprano finlandaise Soile Isokoski
n’est pas de celles qui font de leur
carrière un feu de paille. Si elle se
produit depuis plus de dix ans sur
les grandes scènes internationales,
dans le répertoire mozartien no-
tamment (Scala, Covent Garden,
Salzbourg et Vienne, outre, bien
sûr, le Finnish National Opera où
elle a fait ses débuts), on la connaît
encore mal en France. Cependant
l’Opéra-Bastille a décidé de mettre
les bouchées doubles. Après une
Comtesse des Noces de Figaro la
saison dernière, Soile Isokoski doit
y incarner dans les trois ans à venir
une trilogie fastueuse : tour à tour
la vindicte d’Elvira dans Don Gio-
vanni (1999-2000), la coquette in-
nocence de Marguerite dans Faust
(2000-2001), enfin la nostalgique
maturité de la Maréchale dans Le
Chevalier à la Rose (2001-2002).
Mais revenons à Schumann. Et
d’abord à la voix elle-même, ma-
gnifique, charpentée et charnue, à
fibres serrées, d’une tenue impec-
cable dans l’émission, d’une homo-
généité sans faille sur tout le re-
gistre. A cette sobriété exigeante
jusque dans les attaques souples et
coulées, jamais appuyées, jamais
dures. A cette ligne vocale souple
voulue d’un seul trait, ni interrom-
pue, ni reprise. C’est un chant qui
coule sans heurts d’une source gé-
néreuse mais s’interdit toutefois de
quitter sa réserve. Le Liederkreis op.
39 y gagne assurément une
conception très unitaire : une ligne
de fuite mimétique de l’errance in-
térieure contenue dans les textes
d’Eichendorff. L’expressivité pleine
de ferveur contenue ne s’autorisera
cependant pas à franchir ce seuil
où l’engagement se devrait d’être
plus patent.
Même constat dans le Frauen-
liebe und Leben, plus dans la médi-
tation du souvenir que dans le sai-
sissement de la réminiscence :
ainsi, la fièvre amoureuse de la ren-
contre (« Seit ich ihn gesehen ») vé-
cue dans la distanciation du souve-
nir, ainsi le portrait de l’aimé («Er,
der Herrlichste von Allen »), paré
d’une mystique de l’Annonciation –
ce beau mélange de fierté et de
soumission de la Vierge recevant
l’archange Gabriel.
STRAUSS, VIEUX GRIGOU
La contemplation de l’alliance du
mariage est chantée avec une sorte
de compassion pour soi-même
(« Du Ring an meinem Finger »)
tandis que l’accomplissement du
lyrisme maternel (« Süsser Freund,
du blickest ») mettra au jour la ten-
dresse chaude et apaisée d’une
mère (le travail sur l’enchaînement
des inflexions est d’orfèvre). Avec
la mort de l’aimé (« Nun hast du
mir der ersten Schmerz getan »), la
voix se bronze soudain, saisie d’un
froid mortel plus fort que la dou-
leur, plus haut que l’amertume,
plus loin que la condition humaine.
Tout s’arrête... jusqu’à la reprise du
postlude introspectif remettant par
la vie du piano le cycle en boucle et
la vie en jeu.
Il y a chez Soile Isokoski une per-
sonnalité artistique semble-t-il plus
encline au drame intérieur qu’à la
dramaturgie (il est vrai que le Lied
n’est pas la scène), qui fait qu’on
garde au cœur une légère frustra-
tion – l’excellence rend terrible-
ment exigeant ! Mais cette réserve
s’efface avec Sibelius : la voix se
lâche et s’envole, le corps se dé-
crispe et accepte le mouvement.
Plus encore avec Strauss, où la fi-
nesse et la sensibilité natives de la
chanteuse se teintent des couleurs
chatoyantes de la sensualité. Im-
possible donc de résister à ce vieux
grigou de Strauss, et c’est tant
mieux !
Marie-Aude Roux
Jean- Claude Vannier, la déglingue élégante
JEAN-CLAUDE VANNIER. THÉÂTRE DES
ABBESSES, 31, rue des Abbesses, Paris 18
e
.
M
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Abbesses. Les 16 et 17 avril, à 20 h30.
Une cuvette pleine d’eau et un bac à sable,
bien en évidence. A quoi cela peut-il bien ser-
vir ? La question pourrait tourner à l’obsession
s’il n’y avait sur scène autre chose pour nous
distraire. Un chœur mixte, d’une apparente ré-
serve, un musicien pince-sans-rire, débordant
de petites folies. L’ensemble vocal, dans lequel
les femmes prédominent, surprend par la ma-
nière dont il traite une note, s’empare d’une syl-
labe, frappe du pied le plancher, fait joujou avec
des percussions ou des appeaux. L’homme-or-
chestre (piano, accordéon, xylophone, flûte à
bec, scie musicale... et accessoires), Michel Mus-
seau, visage impassible et look ringard, sème
des gags qui font mouche. Il tape sur un carton,
se couche sous le piano pour lui gratter les en-
trailles, reprend dans un mégaphone des bribes
de chanson (Jeux de rôles). Des blagues qui font
des ronds dans l’émotion et surlignent l’ambi-
guïté de l’univers de Jean-Claude Vannier.
« J’aime le déglingué, les fausses notes, tout ce qui
penche », a parfois confié le chanteur. Il attaque
justement son nouveau récital au Théâtre des
Abbesses par La Déglingue. Une profession de
foi ? Peut-être ou peut-être pas. On pourrait le
croire désespéré, un rien désabusé, mais il ne
peut s’empêcher de faire sourire. C’est là son ex-
travagance, le charme de son élégance.
« MES PESTIFÉRÉES »
Parfois il quitte son piano, raconte une his-
toire, vraie ou inventée, peu importe, une his-
toire qui aurait déclenché une chanson. Un huis-
sier venu lui prendre son piano et « à qui,
explique-t-il, j’ai tiré le portrait » (Louche pas
dans ma soupe) ou bien la confidence d’un pen-
sionnaire d’asile psychiatrique (« S’il n’y avait
personne, tout le monde serait heureux »). Les
chansons qu’il interprète ici, ce sont, dit-il,
« celles dont personne n’a voulu, mes préférées,
mes pestiférées ».
Vannier, faut-il le rappeler, a habillé ou imagi-
né les succès de moult célébrités. Johnny Hally-
day, Serge Gainsbourg, Michel Polnareff, Fran-
çoise Hardy, Véronique Sanson, Brigitte
Fontaine, Bashung, Maurane et beaucoup
d’autres encore. L’énumération impressionne.
Son premier essai de composition remonte à
1974. C’était Super Nana, écrit pour Jonasz. Van-
nier fait partie de ces personnages de l’ombre
que tout le monde connaît sans le savoir.
L’homme est, il faut bien le dire, particulière-
ment discret. Son dernier disque, Pleurez pas les
filles, remonte déjà à plusieurs années et, depuis
son premier spectacle, au Théâtre Campagne
Première en 1978, on ne l’a vu que peu de fois
sur scène. C’est pourtant un élément dans lequel
il semble se sentir bien. Il s’y montre charmeur,
avec son faux air détaché. Il sait être drôle (Le
petit singe qui), émouvant (Mon Beau Travelo).
S’il peut agacer par son ton monocorde, sa voix
fuyante, il séduit par sa présence un brin déca-
lée. « Je suis allergique à l’air du temps », écrit-il
dans La Déglingue. Ce décalage lui va bien.
Presque à la fin de son tour de chant, on a enfin
la clé de l’énigme. Michel Musseau se trans-
forme en « homme à bruits ». Il fait des clapotis
dans l’eau et crisser le sable sous ses pieds.
Patrick Labesse
Jean-Pierre Pincemin,
jazzman de la peinture
Le peintre montre ses tableaux préférés
depuis trente ans : moins une rétrospective
qu’une manifestation de vitalité et de plaisir
THE BEST OF... JEAN-PIERRE
PINCEMIN. Fondation Coprim,
46, rue de Sévigné, Paris 3
e
.
M
o
Saint-Paul. Tél. : 01-44-78-60-
00. Du lundi au vendredi, de
10 heures à 18 heures ; le samedi,
de 12 heures à 18 heures. Entrée
libre. Jusqu’au 19 juin.
Il faut prendre au sérieux le
titre de l’exposition : Pincemin a
réuni une auto-anthologie en em-
pruntant quelques toiles à des
collectionneurs et surtout en pre-
nant dans son atelier les tableaux
qu’il a conservés comme autant
de jalons et de réussites – autre-
ment dit ceux dont il a refusé de
se séparer parce qu’il les aime
trop. Il leur a ajouté une suite de
travaux sur papier qui, à elle
seule, constituerait une rétro-
spective, accrochée dans l’ordre
chronologique. Pour les tableaux,
insoucieux de l’histoire et des
dates, il a obéi à un autre principe
de présentation, celui de l’impact
visuel, d’autant plus puissant que
les formats sont vastes.
Or l’œuvre de Pincemin n’est
pas de celles qui s’organisent au-
tour d’une idée inchangée, d’un
système, d’une répétition. Ce se-
rait même plutôt l’inverse. La di-
versité, l’hétérogénéité, le droit
de tout oser la caractérisent es-
sentiellement. Dans les années
70, pendant et peu après sa brève
participation à Supports/Sur-
faces, Pincemin pouvait passer
pour un abstrait, tendance forte-
ment géométrique, avec décou-
pages en bandes verticales ou ho-
rizontales, carrés, losanges,
triangles. Mais, déjà, cette défini-
tion n’était que grossièrement ac-
ceptable, parce que Pincemin
s’ingéniait à perturber l’ordre
géométrique. Les lignes n’étaient
pas parfaitement parallèles, les
angles pas tout à fait droits, les
carrés inégaux, les losanges flot-
tants. L’abstraction semblait prise
de tremblements et de vibrations.
Les couleurs vibraient aussi,
rouges somptueux, bleus in-
tenses. Ou c’étaient des bruns,
des ocres, des verts éteints, très
proches les uns des autres. Leur
juxtaposition créait l’illusion de
reculs et d’avancées. Sur les
bords des toiles ont commencé
bientôt à apparaître des liserés,
des marges, d’autres bandes
étroites – une sorte de cadre
peint qui compliquait les compo-
sitions parce qu’il les plaçait en
perspective.
FATRAS ? NON, ÇA TIENT
Dès ce moment, il était clair
que celui qui se plaisait à perver-
tir ainsi les règles ne serait plus
arrêté bientôt par aucun interdit
théorique. Ce qui est arrivé, ce
qui ne cesse de se produire dans
les ateliers de Pincemin. Dans ses
tableaux, depuis une décennie, il
introduit des motifs végétaux,
l’iconographie chrétienne telle
que l’ont illustrée les imagiers du
Moyen Age et les graveurs du
XV
e
siècle, des planches médi-
cales tibétaines et d’autres occi-
dentales, des cosmographies, un
bestiaire bizarre, des symboles,
les estampes du Japon, les
fresques de Toscane et, naturelle-
ment, la peinture, du Douanier
Rousseau et de Matisse à au-
jourd’hui. Ce qui ne devrait en-
gendrer qu’un fatras de réfé-
rences superposées dans le genre
post-moderne, d’autant plus que
Pincemin n’en continue pas
moins, quand l’envie lui vient, de
peindre une de ses abstractions
presque géométriques légère-
ment chancelantes.
Or, ça tient. L’accrochage actuel
a été conçu pour le démontrer.
Placez côte à côte deux Pincemin
aussi différents que possible, un
très figuratif et un vraiment non
figuratif, par exemple, une chasse
à l’ours et un enchaînement de
cercles. Ils devraient s’opposer,
mais non, ils ne se combattent
pas, ils ne se nient pas. Ils s’en-
tendent, ils s’épaulent, ils fi-
nissent par chanter le même air.
Un air grave, rauque, largement
rythmé, lyrique de temps en
temps, un peu Louis Armstrong,
avec des ruptures et, quelquefois,
des facéties.
GRAVITÉ, FACÉTIES, RUPTURES
Gravité : la couleur, des harmo-
nies très tenues, avec, chaque
fois, une dominante – toujours le
rouge, le bleu, les ocres –, des
ponctuations de noir, le refus des
dissonances. Facéties : des images
pieuses détournées de la piété,
des cartes de géographie illisibles,
un air de naïveté qui empêche de
se prendre trop au sérieux.
Ruptures : Pincemin possède
un art très assuré de l’inachevé et
du laissé en suspens. Il sait ne pas
finir, quand finir, ce serait
condamner l’œuvre à l’immobili-
té et à l’évidence. Mieux valent la
fluidité et l’incertitude, les gestes
qui n’aboutissent pas, l’esquisse
qui n’est pas complétée. Au re-
gard du spectateur de compléter,
de comprendre, d’imaginer. A ce
propos, Pincemin cite Valéry,
« spéculant sur les chances et les
surprises que les arrangements de
cette sorte nous réservent ». C’est
en effet d’une peinture de la sur-
prise et de l’arrangement qu’il
s’agit – arrangement au sens mu-
sical du mot –, libre de doctrine et
se réinventant sans cesse dans
l’improvisation. Aussi cette expo-
sition est-elle profondément ré-
jouissante.
Philippe Dagen
SORTIR
BELFORT ET TOULOUSE
Julie Ganzin
Où classer Julie Ganzin ? Dans
une photographie qui semble
flotter au-dessus de la réalité, sans
notion du temps et de l’époque, à
peine repérable par la présence de
paysages méditerranéens, le tout
relevé de couleurs douces, de
flous vaporeux, de noirs et de
blancs qui tendent vers le gris.
Avec quelques figures qui
surgissent dans le paysage, le
sentent, le vivent,
l’expérimentent, le construisent,
tout en donnant l’impression
d’être concentrés, « habités »,
perdus dans leurs songes opaques,
occupant parfois le cadre sur fond
de palmiers et de mer turquoise,
sans qu’il soit possible de parler
d’autoportraits ni de quelconques
souvenirs de vacances. Julie
Ganzin, qui expose doublement, à
Belfort et à Toulouse, développe
aussi des projets en collaboration
avec des écrivains. Elle est une
artiste de l’introspection, qui
séduit ou indiffère, mais dont les
faux instantanés, proches de
l’univers littéraire et nourris de
sentiments fugaces et personnels,
révèlent une sincérité indéniable.
Galerie du Théâtre Granit,
1, faubourg de Montbéliard,
90 Belfort. Tél. : 03-84-58-67-50.
Jusqu’au 28 avril. Entrée libre.
Galerie du Château d’eau, place
Laganne, 31 Toulouse. Tél. :
05-61-77-09-40. Jusqu’au 17 mai.
Entrée libre.
PARIS
Martha Graham
La pièce d’Ellen Melaver est une
évocation de la danseuse et
chorégraphe américaine Martha
Graham (1894-1991), qu’interprète
la comédienne Ronit Elkabetz,
trente-trois ans, présentée comme
« une véritable star en Israël ».
Mendy Younes met en scène la
chorégraphe après qu’elle a eu
une défaillance en dansant
Clytemnestre, à près de
soixante-quatorze ans ! Nuit de
délire et d’alcool. Martha Graham
se souvient, apostrophe son
monde, crache son venin contre
ceux qui voudraient qu’elle
raccroche, se contentant de
transmettre ses rôles aux plus
jeunes. Elle, la Femme. La
Danseuse. Celle qui sait. Ses
danseuses n’étant, selon elle, que
faire-valoir, oies blanches. Sexe,
amour, mariage, elle les vit en
scène, pour la scène. Le quotidien
n’est que l’ombre des sunlights.
Ce spectacle a été présenté au
Festival d’Avignon en 1998.
Chapiteau Romanes, 7, passage
Lathuile, Paris 18
e
. M
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Place-Clichy.
Du mardi au jeudi, à 20 h 30 ;
vendredi et samedi, à 21 h 30.
Relâche dimanche. Du 15 avril au
9 mai. Tél. : 01-44-70-70-22. 80 F et
110 F.
AUBERVILLIERS
Cérémonie Qawwali
Voix sinueuses, acrobatiques,
irisées de lyrisme et tendues de
ferveur, harmonium, claquements
de mains et tablas : le Festival de
l’Imaginaire clôt son édition 1999
en recevant deux ensembles de
Qawwali, ce chant religieux chargé
de transmettre le message de la
poésie soufie, qu’a popularisée
Nusrat Fateh Ali Khan. La soirée
sera ouverte par Waheed uz Zafar,
lecteur de Coran.
Théâtre équestre Zingaro,
176, avenue Jean-Jaurès,
93 Aubervilliers.
M
o
Fort-d’Aubervilliers. Les 15 et 16,
à 20 heures. Tél. : 01-45-44-41-42.
De 100 F à 150 F.
GUIDE
REPRISES CINÉMA
La Chute de la Maison Usher
de Roger Corman, avec Vincent Price,
Mark Damon, Myrna Fahey.
Américain, 1960, copie neuve (1 h 25).
Reflet Médicis III, 5
e
. Tél. : 01-43-54-42-
34.
Le Crime était presque parfait
d’Alfred Hitchcock, avec Grace Kelly,
Ray Milland.
Américain, 1954 (1 h 45).
Action Christine, 6
e
. Tél. : 01-43-29-11-
30.
Scarface (*)
de Brian De Palma, avec Al Pacino, Ste-
ven Bauer, Michelle Pfeiffer.
Américain, 1983, copie neuve (2 h 45).
Grand Action, 5
e
. Tél. : 01-43-29-44-40 ;
Publicis Champs-Elysées, Dolby, 8
e
.
FESTIVALS CINÉMA
Cinéma et Résistance
Cette 9
e
édition, axée sur le thème
« Cinéma et Résistance », présente une
cinquantaine de documentaires et fic-
tions en provenance du monde entier,
et plus particulièrement d’Afrique du
Sud. A noter, la projection de Fools
(1997), le premier long métrage post-
apartheid du Sud-Africain noir Rama-
dan Suleman. Plusieurs tables rondes,
dont une consacrée à l’Algérie, des
concerts et des expositions complètent
ce Festival.
Cinéma Images d’ailleurs, 21, rue de la
Clef, Paris 5
e
.M
o
Censier-Daubenton.
Du 15 au 25 avril. Tél. : 01-45-87-18-09.
Cinéma : 25 F ; concert : 60 F.
TROUVER SON FILM
Tous les films Paris et régions sur le Mi-
nitel, 3615-LEMONDE ou tél. : 08-36-
68-03-78 (2,23 F/min)
VERNISSAGES
Maroc, les trésors du royaume
Musée du Petit Palais, avenue Wins-
ton-Churchill, Paris 8
e
.M
o
Champs-Ely-
sées-Clemenceau. Tél. : 01-42-65-12-73.
De 10 heures à 17 h 40 ; nocturne jeudi
jusqu’à 20 heures. Fermé lundi et
fêtes. Du 15 avril au 18 juillet. 45 F.
Photographes en Algérie au XIX
e
siècle
Musée-galerie de la Seita, 12, rue Sur-
couf, Paris 7
e
.M
o
Invalides. Tél. : 01-45-
56-60-17. De 11 heures à 19 heures. Fer-
mé lundi et fêtes. Du 15 avril au 11 juil-
let. 25 F.
ENTRÉES IMMÉDIATES
Le Kiosque Théâtre : les places du jour
vendues à moitié prix (+ 16 F de
commission par place). Place de la Ma-
deleine et parvis de la gare Montpar-
nasse. De 12 h 30 à 20 heures, du mardi
au samedi ; de 12 h 30 à 16 heures, le
dimanche.
Hamlet mis en jeu
d’après William Shakespeare, mise en
scène de Georg Maria Pauen, avec Va-
lère Habermann, Jean Hache, Frédéric
Houessinon et Marc Wery.
Théâtre de la Cité internationale, 21,
boulevard Jourdan, Paris 14
e
. RER Cité-
Universitaire. Le 15, à 19 heures et
20 h 45. Tél. : 01-43-13-50-50. 55 F. Jus-
qu’au 20 avril.
Laurent Korcia (violon)
Bach : Sonate pour violon BWV 1001.
Ysaye : Sonate pour violon op. 27. Bar-
tok : Sonate pour violon seul.
Les Abbesses (Théâtre de la Ville), 31,
rue des Abbesses, Paris 18
e
.M
o
Ab-
besses. Le 15, à 19 h 30. Tél. : 01-42-74-
22-77. 95 F.
Kirill Troussow (violon)
Alexandra Troussowa (piano)
Mozart : Sonate pour violon et piano
KV 454. Beethoven : Sonates pour vio-
lon et piano op. 30 n
o
2 et op. 47 « A
Kreutzer ».
Auditorium du Louvre, accès par la Py-
ramide, Paris 1
er
.M
o
Louvre. Le 15, à
20 heures. Tél. : 01-40-20-84-00. 135 F.
Jim Hall Quartet
Compagnon de Bill Evans, Jimmy
Giuffre ou Sonny Rollins, inspirateur
de nombreux guitaristes du jazz mo-
derne (dont Pat Metheny, avec qui il
vient d’enregistrer), Jim Hall jouera
notamment avec le saxophoniste Chris
Potter.
New Morning, 7-9, rue des Petites-
Ecuries, Paris 10
e
.M
o
Château-d’Eau. Le
15, à 21 heures. Tél. : 01-45-23-51-41. De
110F à 130F.
Archie Shepp et le gospel
Théâtre de la Commune-Pandora,
2, rue Edouard-Poisson, 93 Aubervil-
liers. Le 15, à 20 h 30. Tél. : 01-49-22-10-
10. De 100 F à 120 F.
Andre Williams & the Countdowns
Arapaho, 30, avenue d’Italie (Centre
Italie II), Paris 13
e
.M
o
Place-d’Italie. Le
15, à 20 h 30. Tél. : 01-53-79-00-11. 70 F.
Lhasa
La Cigale, 120, boulevard Roche-
chouart, Paris 18
e
. M
o
Pigalle. Le 15, à
20 heures. Tél. : 01-49-25-89-99. 143 F.
Bevinda
L’Européen, 3, rue Biot, Paris 17
e
.
M
o
Place-de-Clichy. Le 15, à 20 h 30.
Tél. : 01-43-87-97-13. 135 F. Jusqu’au
18 avril.
A LA TELEVISION
ET A LA RADIO
Le Monde des idées
LCI
Le samedi à 12 h 10 et à 17 h 10
Le dimanche à 12 h 10 et à 0 h 10
Le lundi à 9 h 10 et à 14 h 10
a
Le Grand Jury
RTL-LCI
Le dimanche à 18 h 30
a
Le Grand Débat
FRANCE-CULTURE
Les 3
e
et 4
e
lundis de chaque mois
à 21 heures
a
A la « une » du Monde
RFI
Du lundi au vendredi
à 12 h 45 et 0 h 10 (heures de Paris)
a
La « une » du Monde
BFM
Du lundi au vendredi
13 h 06, 15 h 03, 17 h 40
Le samedi
13 h 07, 15 h 04, 17 h 35
« Saint Christophe », 1991 (250 × 180 cm).
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